ISSIG     mer. 01 juin 2016

Saviez-vous que le programme Erasmus ne se destine pas uniquement aux étudiants ? Les enseignants peuvent eux aussi vivre leur expérience de mobilité.

Isabelle Groessens et Anne de Bouver de la spécialisation Santé communautaire sont parties à Séville en Espagne à la rencontre de l’équipe enseignante de l’université de la Cruz Roja. Un fructueux échange d’expériences et de connaissances.

Pour un enseignant, l’expérience Erasmus est tout aussi enrichissante. Création de nouveaux contacts, acquisition d’une meilleure connaissance des systèmes d’enseignement et de formation au travers de la découverte des lieux de stage à l’étranger voire même encore possibilités de retombées positives comme par exemple de nouveaux réseaux académiques et de collaboration de stage et/ou recherche…

Nos enseignantes ont pu échanger avec l’équipe enseignante sur place, visiter une centre de soins publics, écouter l’exposé d’une enseignante doctorante qui réalise sa thèse sur la santé familiale et en particulier sur les interventions infirmières orientées sur les familles… « Nous avons pu profiter de ce temps pour avancer avec nos étudiants dans leurs projets de santé respectifs.  Faire le lien avec nos cours, encourager une analyse critique comparative des systèmes de santé », raconte Isabelle Groessens.

« Au moment où à l’ISSIG nous réfléchissons à la réforme du passage en 4 ans, ce voyage nous a permis d’avoir une vision des enjeux. En Espagne il semblerait que la profession d’infirmier·e·s est valorisée et de niveau universitaire avec le revers que le marché du travail est saturé.  Lors de nos échanges, ils étaient surpris de la durée raccourcie du parcours professionnel des infirmier·e·s belges qui arrêtent ou se réorientent après quelques années professionnelles en lien avec les conditions de travail différentes (manque de valorisation) », explique Isabelle Groessens.

Par ailleurs, continue l'enseignante, « je retiens pour le futur le potentiel de lieux de stage  pour de futurs étudiants en santé communautaire. Cela me donne envie de développer les aspects de suivi des pathologies chroniques en ambulatoire (infimrier·e·s de liaison diabète,..), n’est-ce pas l’avenir ?

Enfin, un grand merci à l’ISSIG de m’avoir permis de vivre cette expérience inspirante.

Je reviens avec de nouveaux contacts, des liens renforcés avec ma collègue Anne De Bouver , le sentiment de faire équipe, d’avoir représenté l’ISSIG à l’étranger me donne une sentiment d’appartenance à la Haute École Galilée renforcé : MERCI ! », conclut-elle.